Pour notre assemblée générale, René Gavila, propriétaire du terrain nous a
fait parvenir la lettre suivante adressée par email aux services de l’Etat. Avec son autorisation nous la reproduisons ci-dessous.
Cher Monsieur Meaudre,
Suite à notre entrevue sur mon terrain à Talloires, je tiens à vous
préciser certains points :
- Mon intention est d'entretenir le terrain acheté il y a 3 ans,
- Ce terrain n'était pas entretenu depuis des décennies (arbres couchés, murs effondrés...),
- Mon souhait est de réhabiliter la zone A en pâture selon les prescriptions du PIGED dans le cadre de son programme intégré de gestion des espaces en déprise. Et par la suite, de pouvoir réintroduire des vignes,
- Je ne souhaite pas modifier la destination de la zone ND.
Concernant la réhabilitation de la zone A, ces travaux avaient débuté en
1997 mais sont restés en suspens car les parcelles N°5 et 7 de la section AK
étaient enclavées et aucun accès pour des engins n'était possible.
J'ai donc mandaté la société BASSO, spécialiste du terrassement, pour
réaliser le chemin d'accès. Cette société a une bonne réputation au niveau de
l'ONF local. La mairie de Talloires avait d'ailleurs fait réaliser, par
celle-ci, la route forestière amenant au col des Nantets, quelques années
auparavant. Cette belle réalisation m'a incité à leur faire confiance.
Cette société a réalisé ce chemin et stocké et concassé les matériaux sur site
pour mieux pouvoir les valoriser et les évacuer. Ces matériaux seront utilisés
pour la réalisation de la piste cyclable du bout du lac. Cette manière de faire
me semble plus en ligne avec le développement durable. Evacuer ces
matériaux sur un site propre au concassage, les broyer puis les re-transporter
sur un chantier créerait en effet beaucoup plus de travail et de pollution !
Les matériaux utilisés actuellement pour la construction des routes
viennent souvent d'autres départements.
Concernant la zone ND, on ne change pas la destination du lieu. La société
BASSO a jugé bon d'évacuer les rochers affleurants pour un problème de
sécurité. Une terre de remblai et de la terre végétale devaient être remises
sur cette zone et cette zone à nouveau revégétalisée. Je comprends bien la
réaction de l'administration car la société BASSO n'a pas fait les démarches
nécessaires pour cette zone mais de là à lancer la machine de guerre.
Je vous demande si nous pourrions nous réunir pour trouver une solution
rapide à ce chantier et éviter de laisser ce chantier inachevé.
Dans l'attente de vous revoir, je vous prie d'agréer, Cher Monsieur
Meaudre, mes sentiments distingués.
René Gavila
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